Les animaux marins peuvent se déplacer avec toute l’aisance qu’un homme sur la terre, tout simplement parce que chaque être a été créé pour un environnement précis. Du coup, lorsque l’Homme essaye d’atteindre les mêmes niveaux de profondeur que les animaux, on constate des réactions parfois dangereuses de l’organisme. Obligé de respirer par la bouche, tout en subissant une forte pression, le corps se sent en danger. Malgré l’équipement de sécurité qui est exigé dans ce genre d’activité, il n’est pas impossible de subir des traumatismes liés à la profondeur et à la durée de la plongée.
Quelques barotraumatismes
On distingue trois principaux cas de barotraumatismes à savoir le barotraumatisme pulmonaire, des sinus, et de l’oreille.
Le traumatisme pulmonaire, arrive beaucoup aux plongeurs débutants. Il est causé par un changement de pression et peut causer des fissuration des alvéoles, des plèvres, et bien d’autres. Les risques de perte de connaissance et de noyade sont énormes, et il vaudrait mieux remonter à la surface lentement.
Pour ce qui est du barotraumatisme des sinus, il survient lorsque la pression de la cavité nasale et celle de l’extérieure sont trop différente. A cause du blocage des sinus, vous ressentirez certainement une douleur au front, et vous pouvez même saigner du nez. Une seule façon de l’éviter, c’est de ne pas plonger étant enrhumé.
Le traumatisme de l’oreille pour finir, c’est lorsque le tympan se déforme à cause de la profondeur. Dans ce cas, le sujet peut même s’évanouir à cause de la douleur. Au moment de la descente il faut donc se pincer le nez en soufflant, et si cela survient en remontant, redescendez de quelques mètres et faites des mouvements de machoires.